La maladie noire

La maladie noire ou encore appelée paralysie chronique (ou mal des forêts, les petites noires) est une maladie infectieuse contagieuse, qui n'atteint que les abeilles adultes. L'agent pathogène est un virus, les signes de l'infection sont multiples, des abeilles noires, luisantes du faite de ne plus avoir de poils, des abeilles tremblantes, traînantes, incapable de voler et une surmortalité d'abeilles mortes devant le trou de vol.

Le sol est rempli d'abeilles mortes

Ou encore en vie, noires et rampantes au sol ou sur les brindilles d'herbe

Sur la planche d'envol, les ruches semblaient encore fortes

Mais de plus près, on peut voir de nombreuses abeilles atteintes.

Dans les ruches, les abeilles malades sont facilement reconnaissables, elles sont noires absence de poils, tremblantes, traînantes, incapable de voler.

Elles se font chasser par les abeilles saines

C'était la première fois que mes ruches étaient atteint à un tel niveau, en forêt, il est fréquent qu'elles aient cette maladie.

Mais cette année, elle avait atteint des proportions inquiétantes.

Petite vidéo 

Qu'est-il arrivé pour déclencher cette maladie ?

Il est inutile de pratiquer des autopsies ou d'analyser des abeilles, la réponse et toute simple.
Il suffit de contrôler les cadres du corps de ruche.
Tous les cadres sont pratiquement tous identiques à celui-ci.

Les cadres dans la hausse sont identiques.

Alors vous avez trouvé la cause de l'infection ?
Non ! Mais si ça saute aux yeux, la réponse ci-dessous pour ceux qui ne savait pas.

Aucun des cadres du corps de ruche ne contenaient de pollen, les abeilles souffraient d'une carence en pollen, en même temps que de fortes récoltes de miellat, créent un déséquilibre favorable au développement de l'infection, c'est comme si nous devrions manger uniquement de la salade pendant 3 semaines.

Heureusement pour moi que les ruches étaient très fortes lors de la constatation de la maladie (le 24 juillet 2015).

Ce n'était qu'à partir du 22 août, soit près d'un mois plus tard, que j'ai pu intervenir en vidant les hausses et les redescendre au rucher.

A la même période sur un autre emplacement, il y avait également des signes de la maladie, mais divisé par 10.
Et malheureusement pas de miellée des sapins, pourtant la distance les séparant était moins d'une dizaine de Km.

Cette année il fallait être au bon endroit et au bon moment, ce qui explique en partie que les ruches atteintes étaient restées à l'emplacement jusqu'à la fin de la miellée.

Petite parenthèse, les abeilles mortes au sol ont attiré des milliers de guêpes.
C'est assez facile à vérifier, prenez cette photographie, sur ce carré de 20cm de côté, on peut compter près d'une vingtaine de guêpe.

De retour de transhumance, les ruches atteintes ce sont très vite rétablies, elles ont pu reconstituer les stocks de pollen en plaine.  

Et actuellement il n'y a aucune différence de vitalité avec les autres ruches.